« Le chat du bibliothécaire : succès mortel » de Miranda JAMES

Informations :

Titre : le chat du bibliothécaire : succès mortel

Auteur : Miranda James

Éditeur : J’ai lu

Nombre de pages : 320 pages

Format  et prix : broché 14,90 € / numérique 10,99 €

Date de publication : 10 novembre 2021

Genre : cosy mystery

Résumé :

À Athena, dans le Mississippi, Charlie Harris coule des jours paisibles en compagnie de Diesel, son fidèle maine coon, véritable coqueluche de la ville. Pour le bibliothécaire, la présence du félin est une source de bonheur, tout comme celle des étudiants à qui il offre le gîte et le couvert dans sa charmante maison. Cependant, sous ses airs tranquilles, Athena recèle mille et un secrets sur le point d’être dévoilés lorsque Godfrey Priest est retrouvé inerte dans sa chambre d’hôtel. Le célèbre auteur de thrillers, enfant du pays, venait assister à un dîner de gala en son honneur. Pour sûr, le criminel est un habitant du coin… Si l’enquête est officiellement confiée au bureau du shérif, Charlie et son compagnon à quatre pattes se lancent incognito dans leurs propres recherches…

Mon avis :

J’avais déjà tenté le genre cosy mystery avec le tome 1 des aventures d’Agatha Raisin, et cela m’a entraîné vers un abandon mémorable. J’ai décidé de retenter avec un autre auteur. J’étais clouée au fond du lit par ce satané Covid, j’avais besoin d’une lecture détente et rigolote. J’ai été attirée par ce livre par la couverture irrésistible. Un bibliothécaire et un chat, le duo avait l’air sympa. 

La série est centrée sur un archiviste bibliothécaire universitaire nommé Charlie Harris (qui est notre narrateur) et son chat, un Maine Coon surdimensionné, Diesel. L’action est plantée en plein cœur du Mississippi, dans la petite ville d’Athena.

Charlie a la cinquantaine, il est veuf depuis peu, ses deux enfants sont grands et vivent loin ; pour palier le manque affectif dont il souffre, Charlie peut compter sur son chat et les étudiants à qui il loue une chambre de sa grande maison. Sa vie tranquille et réglée comme du papier à musique se verra bouleversée lorsqu’il sera bien malgré lui mêlé à un meurtre, celui de Godfrey Priest, enfant du pays, ancien copain de lycée de Charlie, devenu auteur à succès. Son égo surdimensionné en fait une vrai tête à claque. Je n’étais pas mécontente de le voir passer l’arme à gauche celui-ci ! Ses quelques apparitions sont mémorables !

« -C’était un abruti il y a trente-deux ans. Il est sans doute encore pire aujourd’hui, sauf que, en prime, il est riche. »

La policière chargée de l’enquête vaut elle aussi son pesant d’or. Kanesha Berry est une forte tête, un peu gênée d’être la fille de la gouvernante de Charlie. Quant à Diesel, on en parle ? C’est un personnage à part entière, un félin adorable, qui comprend tout, marche en laisse (oui, oui !!), suit Charlie partout. Il n’aide pas à résoudre le meurtre, non, non, c’est juste un félin tout à fait adorable qui est au centre de l’histoire. Charlie le materne à fond, trop peut-être, d’ailleurs. Charlie est l’archétype même du papy attachant et attentionné pour le petit monde gravitant autour de lui. Il permet de rendre le tout authentique.

L’auteur nous propose un mystère divertissant, même si le rythme était plutôt calme, les révélations disséminées un peu partout permettent de garder l’attention du lecteur. La liste des suspects potentiels est longue comme le bras, je me suis amusée à soupçonner tout le monde. Il faut dire également que des secrets de famille seront déterrés et ajouteront du suspense à l’ensemble, même si j’ai trouvé tout cela un peu tiré par les cheveux.

Ce que j’ai le plus apprécié dans cette lecture, c’est l’intrusion dans le monde littéraire, que ce soit en compagnie de Charlie avec son travail à la bibliothèque ou avec Godfrey et ses romans à succès. Pour l’amoureuse des livres que je suis, je me suis vraiment régalée.

« Ce volume, qui faisait partie d’une collection d’ouvrages médicaux de XIXè siècle, était un essai sur le travail des sages-femmes écrit en 1807 par un certain Thomas Denman. La reliure était en excellent état, mais j’ouvris néanmoins le livre avec un luxe de précautions, comme toujours. (…) Une légère odeur de renfermé titilla mes narines tandis que je caressais du bout des doigts le papier frais et soyeux. »

La plume de l’auteur est simple, fluide, très facile à lire. Un bémol sur la longueur des descriptions et sur le manque de richesse de la plume. Ce dernier point vient peut-être de la traduction ?

Un roman à réserver aux amoureux des chats et des livres, adeptes des cosy mystery, qui souhaitent passer un moment de lecture agréable sans prise de tête ni trop réfléchir. Pour ma part, le contrat a été rempli, j’enchaîne sur le tome 2.

#lechatdubibliothécaire    #MirandaJames  #Jailu

En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : la couverture, et le résumé.

Auteur connu : Miranda James est le nom de plume de Dean James. La série du chat du bibliothécaire comprend plus d’une dizaine de tomes. Pour le moment, seuls deux ont été traduits en français.

Émotions ressenties lors de la lecture : beaucoup de curiosité face au domaine littéraire richement décrit, de l’empathie pour Charlie, et beaucoup d’amour pour Diesel !!!

Ce que j’ai moins aimé : le manque de richesse du vocabulaire, les descriptions trop lourdes, j’aurai apprécié un rôle plus important du chat dans l’enquête.

Les plus : les personnages, le petit côté Miss Marple de Charlie, la détente procurée par cette lecture.